La disparition des abeilles

La grande famille des Abeilles Apidae Environ 1 000 espèces.

Mais c'est quoi une Abeille, les petites ou qui fabriquent le miel, les bourdons ? oui toute cette grande famille. 

L' abeille est responsable de la pollinisation d'un grand nombre de fleurs, dont les arbres fruitiers important à notre alimentation équilibré et santé donc , 35 % des ressources alimentaires vient de la pollinisation des insectes, dont 80 % apporté par le dur labeur de nos précieuses abeilles. 
Sans cela il resterai plus que des céréales, riz, à manger, et plus de merveilleux miel et ses dérivés pollen gelée royale... 


La grande famille des Abeilles Apidae Environ 1 000 espèces, aujourd'hui lorsque l'on parle d'Abeille cela concerne la grande famille des Abeilles Apidae, comme les bourdons, les abeilles cotonnières, abeilles collette, abeilles fouisseuses, osmie, abeille charpentière les plus grosses en Europe... et pas seulement les Abeilles à miel ! 

La beauté et bonté au Naturel précieuses Abeilles, si bon miel, et si magnifique écosystème !
oui il y a des bouleversements climatiques, des fortes disparitions d'Abeilles, d'insectes, d’animaux, de destruction de notre précieuse Nature, d'injustice ...
chacun responsable de ces actes, oui mais,
faire des erreurs cela arrive à tous on essaye alors de les arrêter en prenant leçon et on se soutien, on prend alors soin et soin des uns et des autres comme on peut... mais profiter des faiblesses et erreurs pour faire des intérêts et en masse, détruisant humanité, Nature, cela ne nous concerne pas tous! 
et la Terre vieillit comme nous comme un vêtement, certes la respecter jusqu'au bout et le mieu possible, comme nous. 
prenons soin de notre Terre, nos précieuses Abeilles, merveilleuse Nature
et prenons soin des uns et des autres, comme nous pouvons
chacun son œuvre avec capacités et don.
voilà ma part entre autre
tous à l'école de la Vie temporaire sur cette Terre
chacun précieux et sa part dans l'oeuvre paisible constructive ... et le reste c'est la Vie qui s'en charge et son auteur...
alors on se réjouit quand même 
et devant ces merveilles
quoiqu'il arrive
et aussi de cela de cette école de la Vie temporaire sur cette Terre 
et on va de l'avant, avec cela ne pas se faire voler cette Grâce 
afin de ne pas avoir parcouru et s'être vêtu de la sorte en vain. 

Mais c'est quoi une Abeille 

parce qu’il y en a plusieurs sortes, c'est alors la grande famille des Abeilles, terme scientifique Apidae, qui compte environ 1 000 espèces, donc aujourd'hui lorsque l'on parle d'Abeille cela concerne la grande famille des Abeilles Apidae et pas seulement les Abeilles à miel !

quelques exemple de mes photos:


Un gros bourdon bien bruyant mais inoffensif, enfin sauf les femelles piquent que si vraiment on les déranges ou attaque, par contre le bourdon fabrique aussi du miel, très doux mais en faible quantité. 
le roi la reine des Abeilles meilleurs pollinisateurs, le bourdon ! 
Le vol des bourdons a posé des problèmes aux scientifiques, car ces insectes sont trop lourds par rapport à la portance et à la surface de leurs ailes. La clé de leur vol est en fait dans les tourbillons d'air que génèrent les ailes lorsqu'elles tournent sur elles-mêmes... Plus velu que les autres Abeilles, et capable de produire sa chaleur corporelle, le bourdon vole à partir de 5 degrés Celsius alors que l'abeille sort à partir de 15 degrés. Seul les femelles piquent. Ils font du miel qui est doux et très fin, mais peu abondant. Le bourdon est le meilleur des butineurs de notre précieuse Nature, il est indispensable à la pollinisation de certaines plantes, c'est le meilleur butineurs! De la grande famille des Abeilles Apidae! Bombus/ bourdons/ bumble bee/ fam. Apidae, Bombinae 

abeille solitaire Bombus/ bourdons/ bumble bee/ fam. Apidae, Bombinae


abeille solitaire Bombus/ bourdons/ bumble bee/ fam. Apidae, Bombinae



abeille solitaire Bombus/ bourdons/ bumble bee/ fam. Apidae, Bombinae


abeille solitaire Bombus/ bourdons/ bumble bee/ fam. Apidae, Bombinae


abeille solitaire Bombus/ bourdons/ bumble bee/ fam. Apidae, Bombinae




Abeilles solitaires Megachilidae







abeille solitaire Nomioides facilis
Il y a ces minuscules Abeilles qui butinent la vigne vierge par exemple, et s'y reproduise, car se sont des abeilles solitaire, elle vivent en couple Nomioides facilis, Apoidea/ apoïdes/ Hymenoptera, Apocrita. la minuscule "Nomioides facilis" femelle autour de 4 millimètres, abeille solitaire

abeille solitaire Nomioides facilis


abeille solitaire Nomioides facilis


abeille solitaire collettes
Les collettes avec leur très long abdomen Colletes/ collètes/ fam. Colletidae.

abeille solitaire Colletes/ collètes/ fam. Colletidae


abeille solitaire Colletes/ collètes/ fam. Colletidae


abeille solitaire osmie
Osmia/ osmie/ fam. Megachilidae
face à face de très près avec l’impressionnante grande Abeille charpentière, qui se régale de la Lavande ! cette grosse abeille violette, 20-25 mm, solitaire, voisine de l'abeille, creuse des galeries dans le bois et y pond ses œufs, xylocope vient du Grec cope, ciseau de sculpteur, et  xylophage qui se nourrit de bois... environ 400 espèces du genre Xylocopa, de la grande famille des Abeilles Apidae

abeille solitaire Osmia/ osmie/ fam. Megachilidae


abeille solitaire Osmia/ osmie/ fam. Megachilidae


abeille solitaire Osmia/ osmie/ fam. Megachilidae


abeille solitaire Osmia/ osmie/ fam. Megachilidae


abeille solitaire Anthophora
Anthophora/ abeilles fouisseuses/ diger bee/ fam. Apidae
En été, aussi entre deux orages et averses, cette précieuse abeille solitaire reste tranquille sur place, ou s'accroche sur une branche ou fleur (sur d'autres photos que j'ai, moments d'avant), ici le festivale de la Lavande en fleur, c'est alors très facile de l'approcher doucement et de la photographier paisiblement ! ces merveilles de la Nature simplement autour de nous !

abeille solitaire Anthophora/ abeilles fouisseuses/ diger bee/ fam. Apidae


abeille solitaire Anthophora/ abeilles fouisseuses/ diger bee/ fam. Apidae


abeille solitaire Anthidium manicatum
Anthidium manicatum/Anthidies"Abeilles cotonnières ou résinières"/fam. Apidae

abeille solitaire Anthidium manicatum/Anthidies"Abeilles cotonnières ou résinières"/fam. Apidae


abeille solitaire Anthidium manicatum/Anthidies"Abeilles cotonnières ou résinières"/fam. Apidae


abeille solitaire Anthidium manicatum/Anthidies"Abeilles cotonnières ou résinières"/fam. Apidae

abeille solitaire Anthidium manicatum/Anthidies"Abeilles cotonnières ou résinières"/fam. Apidae
" C'est vraiment impressionnant, j'ai souvent remarqué le mâle plus gros que la femelle, est très agressif avec les autres insectes et comme très jaloux, il vole en stationnaire juste derrière à une dizaine de centimètres puis il leur fonce dessus très violemment et les agresse par une sorte de culbute par derrière, en fait il a des aiguillons tranchants qui peuvent gravement blesser les autres insectes.
Il est aussi très agressif quand il s'accouple avec une femelle, c'est même effrayant !
Ils grattent certaines feuilles pour en faire des boules et les transportes sous le corps, c'est impressionnant à voir, la boule peut être grosse, j'ai lu sur des dictionnaires de sciences que c'était pour récolter des fibres pour en faire leurs nids.
Je l'ai souvent rencontré sur les ronces.
Cette abeille peut voler en vol stationnaire et va très vite.
Enfin, j'ai déjà trouvé bien endormi une de ces abeille sur une fleur, peut être toute la nuit. " 
ici la femelle Anthidium manicatum / Anthidies "Abeilles cotonnières ou résinières" / fam. Apidae
est très cool ne soyez pas effrayé.
il ne faut pas tenir compte de ces grandes incisives en guise de mandibules !
je l'ai bien observé, et elle gratte bien les poils des fleurs et des feuilles, pour en faire des petites boules. 
sur les fiches de sciences j'ai lu que c'est boules servaient à fabriquer leurs nids, que je n'ai jamais vu encore.
oui se sont bien des abeilles solitaires qui vivent en famille et non en colonnie comme les abeilles à miel Apis mellifica/Abeille/bee-bee-honey/Fam.Apidae-Apinae-Apini
mais de la même grande famille Apidae.
ces grandes mandibules, oui très impressionnantes vu de si près ( la bonnette macro raynox DCR 250 grossit à 8 dioptries environ X 3 en plus du grossissement de l'objectif macro de l'appareille photo panasonic fz 200) 
mais mandibules inoffensives pour nous! 
par contre elle s'en sert bien pour gratter, manipuler, je l'ai vu, pour ensuite récolter ces petites pelotes, d'où son nom d'Abeilles cotonnières ou résinières.
alors no problemo merci de ne pas avoir peur de ce grand sourire, je sais ce n'est pas évident pour certain alors j'en suis très désolé et ce n'est pas le but du tout de faire peur, mais quelle joie pour moi devant ces merveilles et précieuses Abeilles qui nous entourent et font partie de ce grand écosystème et Nature si précieuse !


Abeille solitaire charpentière Xylocopa violacea
Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae
l’impressionnante grande Abeille charpentière, qui se régale de la Lavande ! cette grosse abeille violette, 20-25 mm, solitaire, voisine de l'abeille, creuse des galeries dans le bois et y pond ses œufs, xylocope vient du Grec cope, ciseau de sculpteur, et xylophage qui se nourrit de bois... environ 400 espèces du genre Xylocopa, de la grande famille des Abeilles

abeille solitaire Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae


abeille solitaire Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae

abeille solitaire Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae
  
abeille solitaire Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae

abeille solitaire Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae

abeille solitaire Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae

abeille solitaire Xylocopa violacea/Abeille charpentière-xylocope violet/carpenter bee/Fam. Apidae


abeille à miel Apis mellifica
L'abeille à miel Apis mellifica/ Abeille/bee-bee-honey/ Fam.Apidae-Apinae-Apini

L'abeille à miel Apis mellifica/ Abeille/bee-bee-honey/ Fam.Apidae-Apinae-Apini


L'abeille à miel Apis mellifica/ Abeille/bee-bee-honey/ Fam.Apidae-Apinae-Apini

L'abeille à miel Apis mellifica/ Abeille/bee-bee-honey/ Fam.Apidae-Apinae-Apini
Comment les abeilles fabriquent-elles du miel ? :
~ 70 mg de nectar de fleur = 20 mg de miel = 500 fleurs
1 pot de miel de 500 g = 20 000 voyages d'une abeille
= 10 millions de fleurs = 7000 h de travail
~ 50 000 000 voyages = 1250000 grammes = 1250 kilo de miel
 KEZAKO: Comment les abeilles fabriquent-elles du miel?
http://www.youtube.com/attribution_link?u=/watch?v%3D-bQjkG0KHq4%26feature%3Dshare&a=n4SZvs9-L3IxMTAUXRuGrw
= 7000 heures de travail = 10 millions de fleurs = 20 000 voyages d'une abeille = 1 pot de miel de 500 g


c'est aussi un grand plaisir pour moi de vous partager ces rencontres et mes photos.
tous à l'école de la Vie.

photos par Gautier Vervoitte
ce travail artistique est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International

Et pourquoi les abeilles disparaissent? 

plusieurs raisons, la pollution de l'homme cupide, 
les pesticides, la disparition de leurs lieux des nids à cause des mauvais moments des tontes des pelouses entretien espaces verts, les raréfaction des plantes sauvages devenu rares qui sont riches en nectar...

et
l’effondrement des colonies d'abeilles en masse aussi à cause du trafic de certaines multinationales véreuses et cupides qui transformes en Abeilles hybrides, comme l'Abeille Africanisée ou tueuse; L’hybridation par des importations d’abeilles d’autres sous-espèces, moins adaptées à notre environnement, a pu rendre les abeilles locales plus fragiles... 

Depuis les années 1950 des multinationales on élaborés en laboratoire une nouvelle race d'Abeille, avec l'abeille africaine, et l'abeille italienne, cett nouvelle race est beaucoup plus productrice mais plus dangereuses et agressives, ils décidèrent de les supprimer en masse, mais comme elle ressemble beaucoup à l'abeille à miel d’Europe, comment faire la différence, un journaliste, un média peut alors facilement tomber dans l'erreur, ou alors sous couvert de la pollution, se permettre de tel génocides ni vu ni connu...

Hybride entre Apis mellifera scutellata ,
Apis mellifera ligustica dite abeille italienne ou abeille jaune,
Apis mellifera scutellata ou abeille africaine est une sous-espèce d'abeille à miel originaire d'Afrique. C'est elle qui, par métissage, donnera naissance à l'abeille tueuse en 1956...


Articles, presses:


L'abeille, un pollinisateur
La pollinisation désigne la fécondation indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. Elle correspond au transport des grains de pollen produits par les organes mâles de la plante (anthères) vers les organes femelles (stigmates). Le vent, certains oiseaux, certains petits rongeurs mais surtout des insectes assurent ce service. Le petit peuple des pollinisateurs est avant tout constitué des insectes et, pour l’essentiel, des abeilles sauvages ou domestiques.
L’abeille peut visiter 250 fleurs en… une heure !
Une abeille peut stocker sur une seule de ses pattes postérieures 500 000 grains de pollen et visiter en une seule heure 250 fleurs : c’est dire à quel point elle joue un rôlemajeur dans la pollinisation ! Ainsi, sur les 100 espèces de plantes alimentaires les plus cultivées dans le monde, 71 seraient pollinisées uniquement par les abeilles, dont les abeilles sauvages qui, à la différence de leurs soeurs domestiques, sont des insectes solitaires.
Dans la famille des pollinisateurs, les insectes sont les champions ! Les papillons, les syrphes et autres mouches, les bourdons, les moustiques… qui se nourrissent de nectar participent activement ainsi à la pollinisation. Certains coléoptères aussi. Mais ce sont surtout les abeilles qui assurent lemeilleur transport des grains de pollen de fleur en fleur.

Les populations de pollinisateurs déclinent chaque jour un peu plus.
Malheureusement, les populations de pollinisateurs, dont les abeilles, sont en nette régression dans les pays industrialisés. L’usage fréquent de pesticides, la disparition de leurs lieux de nidification, tels les haies et les bosquets, et la raréfaction des plantes sauvages riches en nectar contribuent à leur déclin rapide.
Le vent, certains oiseaux, les papillons… tous sont aussi de précieux pollinisateurs.
Comme les moutons, les abeilles transhument.
Pour pallier le manque d’abeilles dans la nature et avoir de belles récoltes et des produits de qualité supérieure, les producteurs de fruits et légumes font de plus en plus souvent appel aux apiculteurs pour que ceux-ci déplacent leurs ruches et les installent dans leurs vergers ou leurs potagers, au moment de la floraison.
Toutefois bien que rémunérés, les apiculteurs hésitent aujourd’hui à effectuer ces transhumances, notamment pour les champs de grande culture comme le tournesol ou le colza car les abeilles sont dès lors exposées à des environnements parfois dangereux pour leur santé du fait de la présence de produits phytosanitaires souvent toxiques à plus ou moins long terme.
35% de nos ressources alimentaires dépendent des insectes et à 80% des abeilles.
Sans abeilles, notre régime alimentaire deviendrait très monotone. Dans la pire des hypothèses, en dehors des céréales et du riz, il ne resterait plus grand chose pour ravir nos papilles. Sans oublier bien sûr que nous n’aurions plus de miel !

L'Abeille http://www.abeillesentinelle.net/


Abeille et qualité de l'air:
En collectant de grandes quantité de pollens, les abeilles diminuent la quantité de pollen allergène ou devenant allergène en vieillissant et se dégradant. Cet effet a notamment été mis en évidence dans les serres utilisées pour la culture du poivron aux Pays-Bas où environ 8 000 ouvriers agricoles le cultivent dans 10 000 hectares de serre. Les fleurs du poivron produisent un pollen irritant auquel les travailleurs des serres sont exposés quand ils les cueillent. Dans les serres classiques, 1/3 de ces travailleurs finissent par devenir allergiques à ce pollen. mais on a montré au début des années 2000 qu'introduire une colonie d'abeille domestique (ruche) dans la serre suffit à faire chuter le taux d'allergie et sa gravité24 ; Dans les serres où les abeilles étaient présentes, le pollen était récolté par les abeilles sur les anthères au fur et à mesure de sa production, et les symptômes d'allergies diminuaient ou disparaissaient chez les travailleurs. L'étude n'a cependant pas été jusqu'à calculer le nombre minimal ou optimal d'abeilles par serre...
L'abeille a besoin d'une température corporelle interne de 35° C pour voler; Cette température est maintenue dans le nid pour développer le couvain, et est la température optimale pour la création de la cire. La température à la périphérie de la grappe varie avec la température de l'air extérieur, et la température interne de la grappe hivernale peut être aussi basse que 20-22° C. Pour ne pas abaisser la température du couvain qui a besoin de chaleur pour bien se développer, les apiculteurs évitent d'ouvrir leurs ruches avant l'arrivée de températures régulières au-dessus de 15°C soit généralement à partir du milieu du printemps en France métropolitaine.
Thermorégulation :
Les abeilles peuvent se nourrir à une température de 30° C en raison de mécanismes comportementaux et physiologiques pour réguler la température de leurs muscles de vol. Selon que les températures de l'air sont basses ou élevées, l'abeille procédera à des frissonnements avant le vol et arrêt du vol pour des frissons supplémentaires; régulation passive de la température corporelle basée sur le travail et le refroidissement par évaporation à partir des contenus régurgités du sac de miel. Les températures corporelles varient en fonction de la caste et de l'alimentation allouée correspondante. La température optimale de l'air pour la nourriture est de 22-25° C. Pendant le vol, les muscles de vol relativement grands de l'abeille créent la chaleur qui doit se dissiper. L'abeille utilise un refroidissement par évaporation pour libérer de la chaleur à travers sa bouche. Dans des conditions chaudes, la chaleur du thorax est dissipée à travers la tête; L'abeille régurgite une goutte de fluide interne chaud qui réduit la température de sa tête de 10° C. Au-dessous de 7-10 °C, les abeilles sont immobiles, et au-dessus de 38 ° C leur activité ralentit. Les abeilles peuvent tolérer des températures allant jusqu'à 50° C pendant de courtes périodes.
Au Canada, certains apiculteurs font hiverner leurs ruches dans des entrepôts ventilés (pour évacuer le CO2) à une température et un niveau d'humidité supportables pour les abeilles...
Effondrement des colonies d'abeilles : aussi à cause du trafic de certainnes multinationnale véreuse et cupides en Abeille hybride comme l'Abeille Africanisée ou tueuse; L’hybridation par des importations d’abeilles d’autres sous-espèces, moins adaptées à notre environnement, a pu rendre les abeilles locales plus fragiles... :
Article détaillé : Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles.
Les abeilles subissent depuis le début du xxie siècle des pertes importantes dans toutes les régions du monde.
Les causes ne sont pas encore parfaitement établies mais les apiculteurs de l'UNAF estiment que les produits phytosanitaires utilisés par l'agriculture intensive affaiblissent (voire tuent) les abeilles12 qui ont alors plus de mal à lutter contre les maladies (ex: nosémose) et parasitoses (ex: Varroa), les prédateurs faisant le reste (ex: frelon, et notamment le frelon asiatique envahissant). Ce à quoi l'industriel Syngenta répond en mettant en avant l'exemple de la Suisse où il a été constaté une dégradation de la santé des abeilles dans des zones de montagne, exemptes de pesticides13. La durée de vie des reines est passée de quatre ans il y a quelques décennies à moins de deux ans maintenant (probablement à cause de la nourriture polluée).
Les disparitions ont atteint de 50 % à 90 % des populations selon les endroits de la planète.
La disparition des abeilles met de nombreux écosystèmes et agrosystèmes en danger car l'abeille est un vecteur essentiel dans le processus de pollinisation (dont agricole pour par exemple la production de luzerne, fruit, légume, etc. qui augmente de 20 % environ en présence d'abeilles ; sans abeille les amandiers, poiriers, fraisiers, etc. ne produisent presque plus).

Le Déclin des Abeilles
Écrit par Morgane Folschweiller le 17/04/2015
http://www.tela-insecta.net/portail/index.php?option=com_actualites&actualite=116
Tout d'abord, lorsqu'on parle d'abeilles, il s'agit d'hyménoptères de la famille des apoïdes. 
Elles portent un dard, et se nourrissent de nectar et de pollen. 
L'abeille domestique (Apis mellifera), vivant en colonies et produisant le miel, représente UNE SEULE de ces espèces. 
En Belgique, on en compte 360 autres, en France, près de 1000 autres! 
Il s'agit des bourdons et aussi d'abeilles solitaires de toute sorte, aux formes et couleurs très variées. 
Toutes ont leur rôle à jouer dans la pollinisation: des études (Garibaldi et al., 2013) ont en effet montré que les cultures pollinisée par l'abeille domestique seule présentaient un rendement moins élevé que les cultures pollinisée par une abondante faune de pollinisateurs sauvages! 
Beaucoup de personnes parlant du déclin des abeilles parlent implicitement d'Apis mellifera. 
Les autres abeilles sont malheureusement très souvent oubliées...
Les apoides de France, mais aussi du monde entier, présentent une diversité de formes, de couleurs, et d'écologies qui dépassent l'entendement! 

Le Déclin des Abeilles
Depuis maintenant quelques années, la communication médiatique autour de "la mort des abeilles" a été croissante. Mais tout d'abord, qu'entendons nous par " mort des abeilles"? Et de quelles "abeilles" parle-t-on? 
Je me suis penchée sur la question en 2010. Je ne possédais pas alors une grande connaissance des abeilles, mais, comme beaucoup d'autres personnes, elles me fascinaient. Et je me sentais concernée par la rumeur croissante de leur déclin, voire de leur disparition, et je souhaitais oeuvrer à leur sauvegarde. A cette époque, j'ai réalisé un passage dans l'équipe d'Yves Leconte, chercheur de l'INRA d'Avignon, à la tête d'une équipe travaillant sur la biologie de l'abeille. Et lorsque je suis rentrée dans le monde de la recherche sur l'abeille, au sein du quel je travaille désormais (Laboratoire de Zoologie de Mons), un voile est véritablement tombé. 
Taxons : Ordre : HYMENOPTERA - Familles : Apidae, Megachilidae, Anthophoridae, Andrenidae, Halictidae, Mellitidae - Espèce : Apis mellifera Linnaeus, 1758
PREMIER CONSTAT
Les choses ne sont jamais aussi simples que ce que l'on voit dans les médias, ce qui représente, en somme, la face immergée de l'iceberg. 
Notamment, il existe un grand nombre de préjugés et d'idées fausses. Parfois, les informations sont tout simplement simplifiées pour être compréhensibles du grand public. Parfois aussi, les journalistes s'attardent sur le côté sensationnel, ou alarmant.
Pour faire réagir les gens à l'urgence de la situation, peut-être, mais aussi pour ajouter du piment à une affaire environnementale qui n'intéresse que peu de gens en comparaison d'affaires politiques ou économiques. De nombreux articles (de vulgarisation ou non) sont disponibles sur le net. 
J'aimerai donner des éléments de lecture afin que chacun puisse lire ces articles avec un véritable regard critique et mieux comprendre la problématique de déclin des abeilles. 
QUI SONT "LES ABEILLES"?
Tout d'abord, lorsqu'on parle d'abeilles, il s'agit d'hyménoptères de la famille des apoïdes. Elles portent un dard, et se nourrissent de nectar et de pollen. L'abeille domestique (Apis mellifera), vivant en colonies et produisant le miel, représente UNE SEULE de ces espèces. En Belgique, on en compte 360 autres, en France, près de 1000 autres! Il s'agit des bourdons et aussi d'abeilles solitaires de toute sorte, aux formes et couleurs très variées. Toutes ont leur rôle à jouer dans la pollinisation: des études (Garibaldi et al., 2013) ont en effet montré que les cultures pollinisée par l'abeille domestique seule présentaient un rendement moins élevé que les cultures pollinisée par une abondante faune de pollinisateurs sauvages! 
Beaucoup de personnes parlant du déclin des abeilles parlent implicitement d'Apis mellifera. Les autres abeilles sont malheureusement très souvent oubliées. 
L'abeille domestique, vivant en grandes colonies, est touchée par le CCD: le Collony Collapse Disorder, ou syndrome d'effondrement des colonies. Les apiculteurs retrouvent des colonies mortes du jour au lendemain. Cela a un effet choquant lié aux milliers d'individus morts, traumatisant pour les apiculteurs, et un coût économique car cela a un impact sur la production de miel.  
Par contre, les abeilles sauvages, ne produisent pas de miel, et disparaissent en silence sans que personne ne s'en aperçoive. Les scientifiques s'intéressant à la question des abeilles sauvages (l'équipe de Bernard Vaissières à Avignon, ou de Pierre Rasmont en Belgique) ont cependant décidé de tirer la sonnette d'alarme! Les espèces d'abeilles sauvages sont touchées elles aussi, et cela se voit car des espèces déclinent fortement, voire disparaissent! C'est le cas de la Belgique: des espèces de bourdons, comme Bombus cullumanus, ont maintenant disparu, et près de 25% des espèces de Belgique sont en régression! La liste rouge des abeilles d'Europe vient d'être publiée, et les résultats sont alarmants: près d'une espèce sur dix est en voix d'extinction en Europe! 
Voir cet article: http://www.iucn.org/?19073/Nearly-one-in-ten-wild-bee-species-face-extinction-in-Europe-while-the-status-of-more-than-half-remains-unknown---IUCN-report 
QUELLES SONT LES CAUSES DE DÉCLIN, ET COMMENT LES ÉTUDIER?
Il s'agit donc d'un déclin massif des apoïdes.Dans le cas de l'abeille domestique, il s'agit surtout d'un problème sanitaire: les scientifiques cherchent à comprendre quels éléments (maladies, pesticides, etc...) touchent et affaiblissent les colonies, et entraînent les effondrements. 
Par contre, dans le cas des abeilles sauvages, il s'agit de comprendre quels sont les changements environnementaux (paysages, fleurs, usage de pesticides, changements climatiques...) qui ont eu lieu depuis les 50 ou 100 dernières années et ont entraîné ce déclin. Les scientifiques ont donc une toute autre approche car il s'agit d'étudier des centaines voire des milliers d'espèces. Pour cela, des projets de recherche spécifiques sont montés. C'est le cas par exemple du projet BELBEES (http://www.belbees.be) visant à mieux comprendre les facteurs de déclin des abeilles sauvages en Belgique.  
Pour synthétiser, il semblerait que les causes multifactorielles soient à privilégier: 
~ Dans le cas d'Apis mellifera, les expositions aux maladies, parasites, pesticides, la diminution de la diversité de la diète etc... sont autant de facteurs fragilisant les individus et les colonies. Lorsqu'un facteur déclenchant se manifeste, les colonies tombent "comme des mouches" car elles sont déjà fortement fragilisées. 
~ Dans le cas des autres abeilles sauvages, la perte de ressources florales et d'habitats, l'intensification de l'agriculture, la modification du paysage, l'augmentation des maladies, la perte de diversité génétique (car les populations deviennent rares et isolée), l'exposition aux pesticides, sont autant de facteurs qui affaiblissent les individus, les populations et à terme, entrainent la régression des espèces qui s'adaptent le moins bien. 
LES VÉRITABLES QUESTIONS À SE POSER...ET LES CHOSES À FAIRE!
Mais toutes ces questions valent-elles la peine d'être posées? 
Lorsqu'on suit les prédictions liées aux changements climatiques, il semble qu'il n'y ait plus de place en Europe pour de nombreuses espèces d'ici 2100. C'est en tout cas ce que montre P. Rasmont dans son ouvrage "Climatic Risk and Distribution Atlas of European Bumblebees". Les conditions climatiques en Europe à nos latitudes (France, Belgique) ne seront plus favorables aux espèces qui sont actuellement présentes chez nous. Et puis, les changements climatiques risquent d'entraîner des décalages entre période de vol des abeilles, et période de floraison de leur ressource florale. 
Le problème est donc extrêmement complexe et les issues sont imprévisibles. 
De toute façon, faut-il vraiment attendre d'avoir les résultats à toutes ces questions scientifiques pour agir? 
Il est déjà clair qu'il est crucial de limiter l'usage de pesticides et favoriser le retour d'une ressource florale abondante et diversifiée. Cela serait favorable à l'abeille domestique ET aux abeilles sauvages, sans équivoque! Et puis, plus nous agissons tôt pour la préservation des abeilles, plus nous leur offrons de chance d'être apte à faire face aux changements climatiques à venir. 
Lorsque l'on regarde la situation sous cet angle, on s'aperçoit que les controverses actuelles autour des pesticides, et des véritables causes de déclin des abeilles, sont des moyens de gagner du temps avant de devoir passer à l'action. Cela permet par exemple de laisser le doute sur une possible utilisation des pesticides et insecticides, et de ne pas remettre en question les modèles agricoles et de gestion des espaces naturels de nos pays. Mais les abeilles ont-elles le temps? 
Pour finir cet article, je me permets de vous inciter à faire le maximum à votre échelle pour luter contre le déclin des abeilles. On vise souvent l'agriculture, mais on ne se doute pas, par exemple, de l'importance des jardins privés, ou des petits parcs. Le parc du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, par exemple, recueille une faune d'abeilles exceptionnelle pour un milieu urbanisé! Ces milieux jouent véritablement le rôle de refuges, si tant est qu'ils soient hospitaliers. Pourtant, ce sont paradoxalement dans ces endroits que l'on utilise encore beaucoup de pesticides et que l'on trouve principalement du gazon soigné et les plantes horticoles ne produisant pas de nectar. Il y a donc un véritable manque à gagner. 
Pour agir à votre échelle, vous trouverez des instructions dans ce petit guide: http://www.jedonnevieamaplanete.be/uploads/jardin_pour_abeilles_sauvages_brochure_fr.pdf 
Vous pouvez aussi planter des arbres pour les abeilles: img.mp8.ch/url-163088486-2205202-17022015.html 
Et suivre l'actualité tout au long de l'année à l'adresse suivante: http://www.facebook.com/pages/Belbees-Project/1480114438886675?ref=ts&fref=ts 
Les Eucères, et particulièrement les mâles, sont très reconnaissables. Ici, les grandes antennes nous indiquent qu'il s'agit d'une espèce différente d'Apis mellifera. D'autres espèces, comme les Anthidies, présentes de vives couleurs et motifs jaunes et noirs. D'autres comme les Mégachiles et les Osmies, récoltent le pollen, non pas en boule sur leurs pattes, mais dans une brosse ventrale. Les bourdons, sont de grande taille et velus! Les Ceratines ou Hylaeus sont petites, noires, et sans poils... 
Les apoides de France, mais aussi du monde entier, présentent une diversité de formes, de couleurs, et d'écologies qui dépassent l'entendement! 
Abeillement vôtre,  
Morgane "

Abeille tueuse
Suite du livre « la cité des abeilles » Bruno Corbara, L’abeille africanisée page 96.
Introduite il y a près d’un demi-siècle au Brésil, l’abeille africaine a rapidement envahi le sud et le centre du continent entraînant de nombreux accidents et bouleversant l’apiculture locale. La catastrophe économique a fait place à une maîtrise progressive de la situation. L’homme a adapté ses pratiques apicoles à cette abeille qui s’avère une bonne productrice de miel. Par ailleurs, génération après génération, en s’hybridant avec les souches locales, elle semble avoir perdu une grande partie de son caractère agressif.
Les abeilles « tueuses »
Plusieurs colonies d’abeilles « tueuses » on été détectées à Los Angeles. De souche africaine, ces Apis Mellifera scutellata doivent leur surnom à leur grande agressivité. Elles ont commencé leur conquête du continent américain en 1956, quand le gouvernement brésilien a décidé d’importer de Namibie 47 reines appartenant à cette race mieux adaptées au climat tropical que les abeilles locales, issues de souches européennes. Un an plus tard, 26 reines se sont échappées du centre d’expérimental où se pratiquaient les essais d’acclimatation. Leurs descendantes ont alors commencé à coloniser, au rythme de 300 à 500 kilomètres par an, le continent, l’Amérique centrale, puis le sud des Etats Unis, qu’elles ont abordé en octobre 1990.
Elles attaquent beaucoup plus facilement que leurs congénères nord-américaines, issues de sous-espèces d’Apis mellifera et importées d’Europe par les premiers colons (il n’existait pas d’abeille domestique sur le continent américain). « Un léger choc sur leur ruche suffit à les rendre furieuses », explique Gérard Arnold, spécialiste du comportement des abeilles au CNRS. Depuis leurs arrivée au Etats-Unis, elles ont provoqué la mort de cinq personnes et fait de nombreuses victimes parmi les animaux domestiques. Toutes les tentatives pour les éradiquer, notamment à l’aide d’insecticides, ont échoué jusqu’à présent.  S’il affirme n’être « pas trop préoccupé » par leur présence, Cato Fiksdal, commissaire à l’agriculture du comté de Los Angeles, estime qu’il n’y a « aucune chance » de s’en débarrasser.
La progression de ces insectes irascibles, difficiles à distinguer à l’œil nu de leurs consœurs européennes – elles sont juste un peu plus petites - , s’explique par leur mode de vie. « Dans leur habitat naturel, en Afrique, elles changent fréquemment d’endroits et essaiment en grandes quantités » explique Raymond Borneck, président d’Apimondia (la fédération internationale d’apiculture), qui trouve cependant « excessif » leur surnom de tueuses. D’ailleurs, les spécialistes d e l’université de Sao Paulo défende « leurs » abeilles africaines, qu’ils trouvent merveilleusement adaptées à la flore brésiliennes. Les apiculteurs brésiliens ont appris à gérer leur agressivité et parviennent parfaitement à faire avec elles une apiculture rationnelle. « Il suffit, poursuit Raymond Borneck, de prendre en compte certains détails. Il faut, par exemple, séparer les colonies d’au moins 3 mètres, alors que 50 centimètres suffisent pour les colonies européennes.» Les Américains en revanche, considèrent plutôt cette espèce comme une calamité. Lorsqu’elle arrive dans un nouvel endroit, elle envahit les ruches, perturbes la reproduction des paisibles abeilles locales et fait chuter la reproduction de miel. Dans les Etats du sud, les apiculteurs pratiquent des élevages intensifs, et louent ensuite les ruches à des agriculteurs pour polliniser les cultures d’amandes, de myrtilles, de pommes et de concombres. La disparition ou affaiblissement des colonies d’abeilles « européennes » serait donc pour eux un manque à gagner important. Au milieu des années 90, la production de miel rapportait plusieurs centaines de millions de francs par an aux apiculteurs américains, auxquels s’ajoutaient les bénéfices de la location des ruches.
Mais tout espoir n’est pas perdu pour eux. Selon les dernières informations, la progression des abeilles tueuses se serait ralentie, sans que l’on sache exactement pourquoi. Plusieurs explications sont avancées : compétition et dilution génétique avec les abeilles européennes, ou facteurs géographiques locaux, tels que la présence des déserts et des montagnes, peu goûtés par les envahisseuses. 
Christiane Galus, « Introduites au Brésil  en 1956, les abeilles tueuses entrent à Los Angeles », in Le Monde, 23 janvier 1999

bien paix à tous.

Gautier Vervoitte.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

le mâle au premier plan et la femelleLe Zackel famille des moutons, de la race des Racka, aux longues cornes spiralées

la cigale, l'insecte de plus bruyant de la planète et le seul insecte à avoir les ailes en forme de «toit» au repos!

Manger naturel, l’arbousier le fruit la fleur